Escapade au vert

Bien que mes tâches se diversifient et relèvent un peu plus du concret, je ne peux que me rendre à l’évidence au bout de 6 mois que ma mission ne relève ni du développement, ni de la coopération et que pour couronner le tout je n’en tire pas grand chose professionnellement. Enfin, j’imagine que ce sont des choses qui arrivent et, passé le stade de la frustration, il me faut désormais essayer de tirer profit de cette expérience africaine tant attendue depuis des années… Alors, j’essaye de mettre le paquet sur les activités, les relations humaines et la découverte du pays!

Côté santé, j’ai pu testé pendant le mois de janvier la philosophie de la médecine camerounaise… dont je me serais passée! Très mal en point au niveau digestif, je me suis décidée à consulter l’infirmier de l’UCAC au cas où ce serait grave car ici on ne peut pas se contenter de dire « Ça va passer ». Soupçon de typhoïde, il m’envoie faire une batterie de tests qui révèlent finalement une simple invasion de levures pas super sympas dans le ventre. Et là arrive le traitement! On nous avaient prévenus, ici ils y vont à coup de bazooka. Quelques levures impliquent un traitement de cheval d’anti-fongiques de 2 sortes différentes à des doses très fortes pendant un temps assez long (3 semaines). Si j’avais vraiment voulu, j’aurais même pu assortir ça avec la vitamine C , le paracétamol et le spasfon que l’infirmier me demandait de prendre mais j’ai estimé que ce n’était pas indispensable à ma guérison… Quelques oranges et du riz ont fait l’affaire. Et tant mieux parce que, bien que le traitement ait l’air d’avoir fonctionné, après la prise des médicaments je me sentais généralement encore plus mal qu’à l’accoutumée…

Le site d'Ebogo

Le site d’Ebogo

Bref, côté découverte, la semaine dernière, nous avons enfin trouvé un havre de paix pas très loin de Yaoundé (1h30 de transport et très peu d’attente) en direction du sud, près de la ville de Mbalmayo. Site « écotouristique », Ebogo est avant tout un endroit où seuls les bruits de la nature font loi, ce que personnellement je considère comme du silence… Il n’y a pas grand chose à faire, à part regarder les oiseaux, faire un petit tour de pirogue et apprécier le paysage, mais franchement c’était parfait pour se ressourcer.

Jean-Jacques et sa pirogue

Jean-Jacques et sa pirogue

Nous avons également fait la connaissance de Jean-Jacques, un guide très sympathique qui a bien compris tout l’enjeu de la préservation de l’environnement pour le développement touristique. Et des rencontres comme ça, ça fait non seulement du bien au moral, mais ça insuffle une vague d’espoir pour l’avenir du Cameroun!!

Le gros arbre

Le gros arbre

Bords du Nyong

Bords du Nyong

2 réflexions sur “Escapade au vert

  1. le gros arbre… c’est un truc de dingue, je n’ai jamais vu d’arbres aussi impressionnant !
    z’avez bien rraison de chercher des p’tits coins sympa et d’explorer le pays, le taf, ça reste un moyen de vivre… et tant pis si c’est pas passionnant, c’est dommage mais c’est pas l’essnetiel !
    des bises

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